Association touristique de la ville d'Usuki

Les Bouddhas de pierre d’Usuki désignent plusieurs ensembles de statues de Bouddhas sculptées dans des parois rocheuses (magaibutsu en japonais). La statue du Bouddha Dainichi Nyorai, qui appartient à l’ensemble des Bouddhas de pierre Furuzono, est emblématique des Bouddhas de pierre d’Usuki. On estime que les Bouddhas de pierre d’Usuki ont été gravés entre la fin de l’époque de Heian (794-1185) et l’époque de Kamakura (1185-1333).
Les Bouddhas de pierre d’Usuki sont, par leur envergure, leur nombre ainsi que la haute qualité de leur ouvrage, emblématiques du Japon. En juin 1995 les Bouddhas de pierre d’Usuki sont désignés « trésor national », et deviennent ainsi les premières statues magaibutsu de l’Archipel, ainsi que les premières sculptures de la région du Kyushu à se voir attribuer cet honneur. Réparties en quatre ensembles, l’ensemble des Bouddhas de pierre Furuzono, l’ensemble des Bouddhas de pierre Sannosan, le premier ensemble des Bouddhas de pierre Hoki, le second ensemble des Bouddhas de pierre Hoki, les 61 statues sont classées trésor national.

La colline Nioza est composée de tuf formé par la consolidation des cendres volcaniques du mont Aso. La roche a été taillée à plusieurs endroits afin de faire passer la route.
Situé devant l’ancien temple Shinko-ji, le passage appelé Kiritoshi est l’une des paysages particulièrement emblématiques d’Usuki. En novembre 1993, il a été sélectionné au sein des 100 plus beaux paysages urbains du Japon. Cette route est jalonnée de demeures ayant appartenu à des clans guerriers de rang supérieur, et compte également de nombreux temples alentours.

Comme le seigneur Otomo Sorin (1530-1587), célèbre pour avoir été un daimyo chrétien, a résidé dans ce château, il semble que le château disposait d’un lieu de culte, et qu’un noviciat se trouvait en contrebas. Au moment de sa construction, le château était situé sur une île isolée du nom de Niu-jima. Il bénéficiait d’une solide défense dans la mesure où la mer alentours constituait des douves naturelles. Actuellement, il ne subsiste que deux tourelles, une partie du jardin lié au salon d’écriture ainsi que la muraille de pierre. Le reste constitue le parc d’Usuki, un lieu de détente très appréciés des habitants de la ville. Le parc d’Usuki est un site célèbre pour ses cerisiers en fleur au printemps.

Inaba Sadamichi (1546-1603), fondateur du clan Inaba, fut muté en 1600 au château d’Usuki depuis Gujohachiman, dans la province de Mino (actuelle préfecture de Gifu), pour ses faits d’armes lors de la bataille de Sekigahara.
La résidence secondaire du clan Inaba fut bâtie en 1902 afin de permettre à ses membres de résider dans l’ancien fief d’Usuki même après le départ pour Tokyo lorsque l’abolition des fiefs fut décrétée au profit de l’établissement du système des préfectures. Bien que sa construction date de l’époque moderne, le style architectural de la résidence est profondément inspiré par celui des demeures de clans guerriers.
L’ancienne demeure du clan Hirai, qui se trouve à côté de la résidence secondaire du clan Inada, est une demeure de guerriers de rand supérieur dont le style architectural reflète celui de l’époque d’Edo (1603-1867).

Nogami Yaeko (1885-1985) est née en 1885 dans la ville d’Usuki. Fille aînée du brasseur de saké Shiroya (actuelle brasserie Kotegawa) deuxième du nom, elle part étudier à Tokyo à l’âge de quatorze ans. Après l’obtention de son diplôme de fin d’étude au collège d’études supérieures pour filles Meiji, âgée de 21 ans, elle épouse Nogami Toyoichiro (1883-1950) qui, comme elle, est originaire d’Usuki aussi. Elle se mit à écrire des romans dans l’environnement littéraire de son mari, qui avait Natsume Soseki (1867-1916) pour maître, et publiera un très grand nombre d’œuvres au cours de la carrière d’écrivaine qu’elle mènera jusqu’à ses 99 ans. En 1964, elle remporte le prix de Littérature féminine pour son roman Hideyoshi et Rikyu et se voit remettre l’ordre de la Culture du Japon en 1971. Une partie de la brasserie de saké Kotegawa, bâtiment dans lequel Yaeko vit le jour, a été transformée pour accueillir le musée littéraire Nogami Yaeko afin de rendre hommage à sa carrière et à son œuvre.

Yoshimaru Kazumasa (1873-1916) est né et a grandi à Usuki. Suite à l’obtention de son diplôme de fin d’étude au collège d’études supérieures, il devient enseignant dans le troisième collège départemental de Tokyo. Par la suite, il devient professeur au conservatoire de musique de Tokyo (actuelle université des arts de Tokyo), puis intègre le comité éditorial des manuels de chant choral du ministère de l’Éducation nationale au sein duquel il écrit, entre la fin de l’ère Meiji (1868-1912) et le début de l’ère Taisho (1912-1926), les paroles de nombreux chants tels que « Soshunfu » (Ode au printemps précoce), « Konoha » (Feuillages) ou encore « Kokyo o hanaruru uta » (Chant d’adieu au village natal, adapté de chansons populaires allemandes).
Il contribuera en qualité d’auteur à l’écriture de nouvelles chansons pour enfants ainsi que de nombreux chants chorals pour le compte du ministère de l’Éducation nationale, jusqu’à sa disparition prématurée à l’âge de 43 ans. Le musée Yoshimaru Kazumasa se trouve dans la demeure familiale de son épouse. L’exposition comporte toutes sortes de pièces en lien avec lui, notamment des objets d’époque et des partitions.

La grotte de Furen a été découverte le 14 février 1926 au cours d’une expédition menée par une équipe de jeunes explorateurs locale. La grotte a été désignée monument naturel du Japon le 4 avril 1927.
La cavité empruntée par l’équipe qui a découvert la grotte a été préservée telle qu’elle était à l’époque. On l’appelle Tankenko.
La grotte de Furen étant une grotte calcaire de type fermé sur elle-même, les stalactites et stalagmites qui s’y trouvent ont pu se développer avec de belles proportions. La grotte abrite un vaste éventail de concrétions, ce qui en fait l’une des grottes calcaire les plus emblématiques du Japon.
La température qu’il y fait en été étant extraordinairement agréable, les visiteurs pourront admirer ces concrétions si particulières bien au frais.